Victoire écrasante du narratif antivax : seuls 10 % des plus de 60 ans ont reçu la dernière injection
7 décembre 2022 18:27, par Michel Mertz
J’aimerais adhérer à la thèse de l’article, qui verrait dans ce faible pourcentage de re-piquouse l’influence des vaccinosceptiques, mais pour ce que je peux en voir autour de moi, c’est surtout l’absence de coercition qui l’explique. Les Français ont prouvé en majorité durant cette phase leur pleutrerie et jusqu’à quel point ils étaient prêts à obéir pour qu’on les laisse "tranquilles" (autrement dit, libres de consommer et, dans une moindre mesure, d’aller et venir). Je ne pense pas qu’ils soient massivement passés du camp des convaincus à celui des sceptiques, mais que beaucoup sont dans un doute relatif mais prompts à se rallier au consensus mou pour éviter de se retrouver dans le camp des "méchants", des "complotistes débiles" stigmatisés par le narratif officiel. Personnellement, je n’entends pas grand-monde tirer les conclusions qui s’imposent, par exemple, de l’absence de protection pour soi et pour les autres d’un soi-disant "vaccin". Admettre l’entourloupe serait avouer qu’on a été crédule et crétin, et peu de gens ont le courage de reconnaître s’être fourvoyé. Alors ils laissent tout ça derrière eux et, à moins qu’une nouvelle obligation vaccinale pointe le bout de son nez, je n’ai pas l’impression qu’ils réfléchiront davantage à tout ça.