Cela a certainement déjà été fait, mais on ne rappellera jamais assez qu’Adolf était un socialiste avant tout, ce que son parcours explique amplement, et certainement pas un petit bourgeois !
Merci à KK pour son édition de MK à la lecture duquel il y a finalement très peu de chose à reprocher en dehors du style et des digressions interminables (on comprend rapidement que le texte a été dicté : Hess a dû souffrir !)
Je dois préciser immédiatement, à l’attention des médiocres flics de la pensée (ils le sont tous) qui liront ce message, que je possède une très solide érudition historique qui ne se limite pas aux heures les plus sombres...
Ce livre, que dis-je, ce pensum, a donc été plutôt pénible à lire en raison de son style, mais hormis les considérations sur la pureté de la race, factuellement très talmudistes, et en dépit d’une attention soutenue, son contenu se comprend fort bien dans son contexte historique et, d’un point de vue allemand, est tout à fait acceptable. En particulier le ressentiment vis à vis de la France qui, chose peu connue de ce côté du Rhin, remonte pratiquement au Haut Moyen-äge comme peut nous l’apprendre l’indispensable Bainville (à nouveau merci KK) ou encore l’étude des flambées millénaristes en Europe centrale du Xème au XVème siècle, découverte faite indirectement grâce à Marion Sigault que je remercie aussi vivement.
Il n’y a de culture que livresque...