Si les nappes sont plus basses en Eté, naturellement,
on peut quand même se demander quel seront les effets
sur les cycles locaux et globaux de ces prélèvements supplémentaires
aux périodes de remplissage des nappes.
On peut aussi emettre l’hypothèse que s’il y a besoin de stocker de l’eau en surface, c’est bien qu’il y a en a moins en profondeur.
Certes l’eau n’est pas un élément statique...
Mais arroser des cultures de surfaces dans des
sols hyper-compacts... cette eau rejoindra-t’elle seulement le moindre
cours d’eau ?
Ou la moindre racine profonde ?
On a quand même l’impréssion qu’après avoir ruiné l’ecologie des sols
de surface l’agriculture industrielle est descendue d’un cran
et s’attaque désormais à la desertification des sous-sols !!
Ce n’est pas tant le phénomène de privatisation qui pose problème,
on pourrait imaginer une privatisation bénéfique de la ressource.
Ce qui transparait c’est la fuite en avant destructrice pour sauver
une agriculture intensive.
(intensive pour qui ou quoi d’ailleurs ? sinon pour les sols).
Il y a aussi le problème du coût du carburant, pour faire pousser des végétaux servant pour moitié dans certaines cultures à fabriquer des biocarburants...
(ou de l’energie).
Il est dangereux et même irresponsable de meler le cycle de l’eau
à celui des prix des carburants.(ou de l’energie).