Si les medias s’arrogent le droit de commenter la propagande, alors :
il y aura deux presses, celle qui propagande et celle qui commente la propagande.
Si il y a deux presses, deux télés, deux radios, les unes qui propagandent, les autres qui dénoncent ce que font les premières, il y aura deux justices :
celle aux ordres ;
et celle d’opinion qui jugera les injustices des juges.
Eh bien, c’est exactement ce à quoi nous assistons.
Et donc, la prochaine fois que nous commenterons une décision de justice, ce n’est pas contre la décision elle-même que nous devrons diriger nos critiques mais contre ceux qui l’ont rendue.
Concernant la Justice, nous devons tout transformer en procès ad hominem.
Car le juge qui lui aussi a été biberonné à la fiction de "l’Homme souverain", lorsqu’il exerce son métier, ne sert jamais la justice mais seulement sa carrière (C’est une conséquence de "l’Homme souverain") :
si vous ne le dénoncez pas, il sera donc conforme à sa carrière d’obéir à ceux à qui il la doit.
mais s’il craint que vous le dénonciez, il sera alors conforme à sa carrière de toujours mettre un bémol aux ordres qu’il recoit.
"La conséquence des droits de l’Homme, c’est la souveraineté de l’Homme contre la Souveraineté de Dieu. Elle produit une société de jouissance,compensée par un Etat totalitaire et en défintive l’anarchie."
J.M. Villeneuve in " la Philosphie du bolchévisme", Revue de l’Université d’Ottawa, 1931.