Tout à fait... Démêler les fils de cette vaste entreprise capitaliste est un exercice intellectuel de haute intensité. Il faut l’entendre comme une machine qui se grippe toute seule par ses contradictions, et puis parce que tout ce qui n’est pas naturel n’est pas viable à terme !
Résultat : l’aliénation est des deux côtés, de l’élite satanique rongée par son orgueil et son sadisme comme des peuples laborieux contaminés par le dogme du travail salarié depuis toujours et qui n’ont, à défaut de s’épanouir, que le réconfort de la consommation et des congés payés.
Qui pense vraiment à se libérer ?
Paul Lafargue a levé un tabou, qui l’est redevenu aussi vite - marié à Laura Marx, fille de Karl, ils se suicident tous deux en 1911 -, ce tabou : la Paresse ! À ne pas confondre avec l’oisiveté, mère de tous les vices : la première est une respiration de l’esprit, un état temporaire, le farniente, entre deux activités saines, tandis que la seconde est un ensemble d’actions viciées !
Lafargue préconisait 3 h de travail pour tous. Pourquoi n’est-ce pas le cas aujourd’hui un siècle plus tard ?
Pourquoi avec le soutien technique moderne et pour résorber le chômage, on ne donnerait pas moins de travail au plein temps pour en donner à celui “qui ne fout rien” - salaud de pauvre ? Ainsi tout le monde aurait du travail ?
Quelle est cette fameuse liberté ? Faut-il résoudre les contradictions d’un système de toute façon condamné ou se mettre enfin à penser le bonheur ? Cocagne ou Wall Street, tapez 1 tapez 2.
(Quant au vaccin il n’est qu’un effet du capitalisme, Cousin a raison c’est une guerre de classe à mort, à mort que si l’on rentre dans leur jeu.)