Comprendre Soral : regard catholique sur un nationaliste français pas comme les autres
4 juin 2011 00:14, par franck
Kemi Seba a des raisonnements qui tiennent la route mais s’adressent uniquement à ces immigrés qui sont en France afin de travailler et/ou toucher diverses allocations dont une partie sera envoyée dans leur pays d’origine afin de soutenir leur famille restée sur place. Or la majorité des gens issus de l’immigration récente ne correspondent pas à ce profil mais sont français non seulement du point de vue de leur état civil mais aussi dans leur coeur. D’ailleurs en tant que français de souche je tiens à affirmer que c’est parmi les français d’origine maghrébine où j’ai pu rencontrer le plus d’individus porteurs des valeurs authentiques françaises. Sens de l’honneur, respect des anciens, générosité, pudeur...j’ai été élevé dans ces valeurs et je dois avouer que parmi mes compatriotes "souchiens" j’ai du mal à retrouver ces dernières...
Notons également cette paranoïa touchant certains catholiques du site Ripoublik qui sont persuadés que le français musulman lambda complote afin d’islamiser la France. Ces catholiques n’ont pas compris que ces musulmans sont des français comme les autres, qu’ils vivent en France parce qu’ils y sont nés, qu’ils se sentent chez eux ici et que leur préoccupations principales est de fonder une famille et de vivre heureux. Exiger de ces gens de partir vers le pays d’origine de leur parents, grands parents ou arrière grands parents est d’une cruauté inouïe. La plupart de ces français n’ont qu’une maîtrise approximative de la langue de leurs ancêtres si bien que s’ils sont capables de tenir une conversation sur la pluie et le beau temps en arabe dialectale ils sont ni capables d’écrire dans cette langue ni aptes à tenir des raisonnements élaborés pour lesquels ils ont recours à la langue française. Ces français ne sont pas responsables d’être nés en France, ni de la politique immigrationniste qui a permis de faire venir en masse leurs ancêtres et sans vouloir sombrer dans un discours victimaire force est de constater que ce n’est pas à eux d’assumer le fardeau des conneries passées.