Pour me la péter un petit coup je dirais que Céline c’est le bouquet final du 19ème siècle, c’est à dire le siècle de la subjectivité intense et qui avait atteint son sommet chez Dostoievsky.
"Guerre" n’est pas finalisé mais suffisamment lisible, c’est du bon Céline (scène de cul d’anthologie ;-) Normalement la suite s’appelle "Londres" mais je n’arrive pas à trouver sur le net : qqun a des infos ?
Il y a un truc désespérant chez Céline (comme chez Soral d’ailleurs) : OK il est ultra-profond dans sa perception sociologique et c’est un oracle mais la causalité principale lui échappe : il ne voit pas que la destruction du monde ainsi que la totalité du pouvoir de ceux qui nous ont mis en esclavage ne vient pas d’eux mais de leur messie et de sa morale inversée qui les inverse d’ultra-derniers réels (parce que massacrés par ceux qui se définissaient par mimétisme comme ultra-premiers raciaux aryens) en ultra-premiers moraux intouchables et tout-puissants. C’est au nom de cette même morale d’inversion des derniers réels en premiers moraux que notre monde est détruit : féminisme, LGBTxisme, immigration, etc.
C’est tragique au dernier degré, désespérant, que même Céline soit aveuglé par l’inversion du dieu de haine tribal en dieu d’amour universel et ne comprenne pas que le dieu d’amour est pure manipulation d’inversion et soit entièrement au service du dieu de haine puisque le seul Amour qui en résulte est l’amour obligatoire de ceux qui nous persécutent (à tel point qu’on ne peut même pas les nommer), c’est à dire la mise à mort sociale de tous ceux qui comme AS manifestent la moindre insoumission.