Dans la vie lorsqu’on est avide, on revendique toujours plus même si l’on en a plus qu’assez. Et la stratégie pour ce faire est simple. Elle consiste à accuser l’autre d’avarice, de parcimonie voire d’égoïsme. Cette règle s’applique à la shoah, d’autant plus que cette question gagne en intensité à mesure que le temps s’éloigne du moment fondateur. Elle devient même urgente et le besoin de raviver la flamme s’accompagne toujours en Occident d’une intensification du battage médiatique. Et pour que les pouvoirs publiques, en Occident, cèdent à la pression, les sondages et autres statistiques contribuent à brosser un tableau décevant à la limite de l’accusation clé d’antisémitisme suggérée à travers des fabrications chiffrées dénotant d’un désengagement social à l’égard du paradigme principiel que représente la Shoah au sein de la matrice oligarchique. Autrement dit, il faut soumettre les données aux besoins de la cause shoatique.