L’homme, depuis l’invention de la caméra, a toujours filmé ses grandes réalisations technologiques. Avez-vous vu un long film montrant l’assemblage de la station Skylab, de la station MIR, ou de l’ISS, dans toute leur construction, du tout début à la fin ?
Un tel projet aurait dû être forcément mis en avant autrement qu’en CGI. Au lieu de cela, on vous montre comme d’habitude, à l’abri dans des hangars, des morceaux de fusées, de satellites emballés, en train d’êtres bidouillés par des types qui ne voient qu’une partie du puzzle mensonger et qui eux aussi, sont emballés dans des combinaisons sanitaires pour jouer le truc sensible.

Non, vous n’avez vu que des plans rapprochés de trucs déjà montés, avec juste quelques scaphandriers faisant semblant, avec leurs gros gants au toucher forcément incertain, de faire : on ne sait trop quoi, pendant des heures, avec une fausse terre qui défile à côté nous montrant uniquement d’elle, des déserts, des océans ou des couches nuageuses.
Cela dit en passant, vous n’avez déjà tout simplement pas non plus vu un astroclown pendant une sortie dans l’espace faire un 380 degrés, caméra à la main afin de nous montrer tout ce qu’il y aurait eu autour de lui.

Selon la NASA et leurs explications techniques, l’assemblage en orbite de la station spatiale internationale, ce sont 400 tonnes de matériel et une fois finie cela représente une surface de 108 mètres de long sur 74 mètres de large, la station va nécessiter une quarantaine de vols de la navette spatiale américaine et quelques vols des lanceurs russes. Toujours selon la NASA, je rappelle que la station ISS doit, apparemment, compenser régulièrement (le relèvement de l’altitude) par des propulseurs le fait qu’elle est attirée en permanence vers la terre par cette gravité. Comment faisaient-ils alors pendant le montage de toutes ces stations "spatiales" pour compenser cette "chute" des corps pour chaque morceau, quand rien ne fonctionnait encore ? L’humanité est sous hypnose collective.
Pour assembler quoi que ce soit de très pointu, d’unique et de cette taille, la main de l’homme est forcément indispensable, ce n’est pas une chaîne de montage chez Renault. Pour ce genre de gros éléments il faudrait au moins divers engins pour assembler tous les nombreux morceaux, petits et grands en plus de nombreux techniciens sur place. La CGI vous les assemble comme par magie : ça bouge, ça s’emboîte, se raccorde, se visse tout seul.