Il existe de nombreuses similitudes avec l’élection présidentielle de 1981.
D’une part, la personnalité des deux sortants, énarques, anciens inspecteurs des finances, puis ministres dans ces domaines et surtout partageant le même goût monarchique du pouvoir.
D’autre part, la même impopularité à l’issue de leur mandat, dans un contexte de crise économique et sociale agrémenté d’un parfum de scandale, d’un côté des diamants, de l’autre de coûteuses prestations de cabinets étrangers.
En 1981, le candidat de gauche n’a pas été élu uniquement par des électeurs partageant ses opinions ou séduits par son programme, mais par une majorité opposée au sortant.
En 2022, le même choix est encore offert aux électeurs ...