il faudrait une véritable contre-enquête patriotique sur ce sujet en France... les "thérapies de conversion" sont une pratique barbare propre aux pays anglo-protestants (tout comme les expériences nazies ou les actuelles vaccinations de force d’ailleurs). C’est "signé" culturellement. Je doute qu’il y en ait eu en France.
En effet, le concept même de "thérapie de conversion" renvoie à l’univers médical. Hors, le classement en "maladie mentale" de l’homosexualité est une caractéristique strictement protestante qui date du 19ème siècle (influencé par le positivisme bourgeois et le scientisme).
A l’époque moderne, les protestants influencés par leur lecture littérale de la Bible, ont interprété basiquement le concept de "contre-nature" comme "contre la nature". Et donc comme une maladie et un crime (classement en maladie mentale y compris OMS, et pénalisation).
De leur côté, les pays catholiques Français, avec leur lecture intelligente de la Bible considéraient le "contre-nature" comme une faute morale "contre la nature" de ce que Dieu attendait de l’homme. Jamais un esprit français catholique n’a pu croire sérieusement que l’homosexualité n’était pas dans la nature, puisque précisément elle y était ! C’était donc un devoir moral et non biologique, comme de résister au vol ou au mensonge. A l’époque moderne, la France a donc simplement dépénalisé l’homosexualité (1791) considérant que cela relevait d’une pratique privée entre adultes consentants. Proust, Gide, Poulenc ou Verlaine ne furent jamais menacés comme Wilde ou Britten. Le gaulois s’en riait (tout comme pour la ségrégation raciale ou le puritanisme et la misogynie, propres aux pays anglo-protestants). Il faudrait vraiment tirer cette affaire au clair.
Ceci-dit, il est très bon d’interdire ces pratiques barbares qui consistent à torturer un pauvre type qui n’y peut rien. Donc pas de problème. Mais n’endossons pas la culpabilité idéologique d’une pratique qui nous était étrangère.