Peut-être que depuis 1789 la France est devenue une terre de bêtise, de non-sens, abandonnée de Dieu.
Surprenant, par exemple, de penser que seulement 28 ans après une défaite majeure, une humiliation terrible, les Français s’engouffraient dans mai 68.
1940, l’occupation, cette preuve d’erreur qui aurait dû renvoyer tout le monde à de profondes méditations, toutes tournées vers un seul but : tirer les complètes leçons de cette expérience catastrophique, renforcer la France, et laver cette humiliation ... mais non ... : mai 68.
Surprenant encore, de constater que tous les ennemis millénaires de la France sont accueillis à bras ouverts et pris pour exemple par les Français.
S’agissant par exemple des Anglo-saxons - qui sont aujourd’hui les Anglo-américains et les Allemands -, les Français ne défendent plus leur langue contre l’anglais, et prennent sur tout sujet les États-Unis et l’Allemagne pour exemple.
Quel est ce peuple, qui ne défend plus rien ?
Qui n’a plus ni intelligence, ni discernement, ni bon sens ?
Aujourd’hui des menteurs et/ou des incompétents avérés tordent le bras de ce peuple, et il cède : il obéit et va se faire piquer.
Si demain on lui disait que la langue anglaise est une autre langue nationale, à l’égal du français, il ne dirait rien.
Si demain on lui disait que la France est directement dirigée par l’Union Européenne, il ne dirait rien.
Et même si on lui disait que la France est directement dirigée par l’Allemagne, ou les États-Unis, il ne dirait rien. Il trouverait ça peut-être un peu étonnant, tout au plus.
On le sait, l’Histoire n’est pas écrire par la majorité.
À la lumière des derniers événements, la minorité qui fera peut-être renaître la France de ses cendres sait plusieurs choses :
toutes les institutions sont contre elle ;
la majorité du peuple français est contre elle.
À quoi on peut ajouter sans grand risque d’erreur que :
les forces de l’ordre sont contre elle ;
l’armée, au mieux, ne bougera pas, mais rien ne garantit qu’elle n’agisse pas en faveur de l’ennemi, notamment lors de moments décisifs.