Diego Fusaro est un homme qui pense loin (au-delà de sa personne), vrai (le réel), profond (transversalité multidimensionnelle, diagrammatique, logique, dialectique et historico-sociale) et tout en sincérité et authenticité.
C’est du Soral tout craché.
La pensée marxiste est rien de moins qu’une explication éclairante des mécanismes de domination de l’homme sur l’homme via la hiérarchisation sociale, le capital, la marchandisation et les circuits économiques et financiers contrôlant les flux et la création monétaire. .
Le travail de la pensée amenant à illuminer le fait social à travers des concepts horizontaux et verticaux produits par le logos via la dialectique des sens et de la logique formaliste est un préalable nécessaire à la réussite du fait révolutionnaire car ce dernier a besoin de s’appuyer pour exister et perdurer en intensité d’un idéal conditionnel décisif.
Il y a des éléments créatifs géniaux dont la pensée en mouvement incessant est capable d’appréhender en profondeur, en largeur et en hauteur l’ensemble des processus de construction des systèmes susceptibles de faire société et reposant sur des bases tangibles axées sur les concepts d’éthique, de justice, de paix, d’équilibre, de raisonnable, de sensé, de mesuré, de juste, de sincère, de vrai et formant en soi une ronde en représentation de l’idéal humain.
Il ne s’agit pas du tout, et loin de là, de masturbation intellectuelle, bien au contraire car l’harmonie sociale qui est l’essence même de la société équilibrée se forge et se fixe dans le juste et l’équité. Point de paix sans justice.