On peut s’interroger sur l’opportunité de multiplier le nombre de sous-marins à l’heure où les drones constituent une menace redoutable et bon marché pour les submersibles, dont les missiles intercontinentaux iront reposer au fond de la mer avec leurs têtes nucléaires multiples. Israël est très en pointe dans le domaine des drones sous-marins. Cette fuite en avant dans l’équipement militaire n’est pas sans rappeler celle de la fameuse "route de la soie", dont on se demande à quoi peuvent bien servir les infrastructures très onéreuses qui restent très souvent inactives dans les pays ayant bénéficié du très mal nommé "plan Marshall" chinois. La Chine se justifie en parlant d’un environnement international hostile. Mais on se demande à qui la faute, lorsque les pays partenaires se retrouvent à rembourser des dettes dont l’utilité pratique est souvent quasi nulle, sauf lorsque des actifs stratégiques sont vendus à la Chine contre une dette en monnaie de singe. Voir à ce sujet les nombreux projets annulés en Afrique et en Asie, dans le cadre de cette fameuse route de la soie, qui n’a décidément rien de commun avec l’ancienne. Le plus fort dans ces dépenses pharaonesques est que le dollar US a joué un rôle prépondérant dans leur financement. Pas moins de 13 trillions rien que pour l’immobilier dans le cadre de l’urbanisation rapide et du "patrimoine pour tous" décrété par le PCC, qui se retrouve avec des millions de Chinois en colère sur le dos, dont on a volé les économies et le "Chinese way of life". Dans l’affaire des sous-marins, c’est encore mieux, puisque le financement est en partie américain, via le jeu de transformation des flux financiers entre le dollar et le yuan, et la technologie a souvent été fournie par les Russes, qui cependant conservent jalousement une longueur d’avance, notamment en matière de furtivité. Là encore les Chinois jouent double jeu, puisque des affaires d’espionnage retentissantes ont défrayé la chronique avec la trahison d’ingénieurs russes accusés d’avoir divulgué des secrets de fabrication. Ceci dit, les Chinois investissent dans du matériel sans doute dépassé, puisque les nouvelles technologies en matière de mines, de torpilles intelligentes et autres drones d’attaque, que ce soit à la surface ou dans l’eau, rendent ces matériels largement obsolètes, avant même leur entrée en service actif.