La mécanique suprême est, effectivement, et très certainement, une mécanique des symboles.
Les symboles sont bien des abstractions de haut niveau. Et les abstractions, quand elles sont justes, forment les plus fortes clés de compréhension du réel, ainsi que les plus forts leviers d’action sur lui.
Trouver les véritables symboles, les symboles cachés, c’est donc comprendre et maîtriser le réel.
Les hauts symboles se trouvent ainsi au carrefour du pouvoir, de la religion, de l’intelligence, de l’intuition, de la transmission, du secret, de la mystique, etc.
Le catholicisme est bien un système de symboles : la Sainte-Trinité, la Croix, l’Ascension, l’Assomption, etc., etc.
Ne pas, ou ne plus, avoir la foi catholique, c’est donc croire que le système de symboles catholique est erroné, inadéquat, inajusté au réel.
Et si, au contraire, ces symboles sont justes, adéquats et ajustés au réel, alors ils n’ont jamais cessé d’être à l’œuvre ; alors ils ont animé l’Histoire, et continuent de le faire.
Si le Saint-Esprit a insufflé le droit romain, et même qu’il a toujours insufflé et soufflé, alors il est crucial de nous interroger :
Que l’Esprit saint insuffle-t-il aujourd’hui ? Et où souffle-t-il ?
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Merci infiniment, Me Viguier, pour m’avoir permis de comprendre cela.