Didier Raoult est très cohérent. Les personnes à risque, pourquoi pas. Pour les autres ce n’est pas pertinent sauf ceux qui, malgré tout, voudront absolument recevoir leurs deux ou trois doses. Qu’ils le fassent et laissent ceux qui ne veulent pas en paix. Mais j’ai bien peur qu’on ne nous laisse pas en paix justement et que les vaccinés finissent par imposer leur imperium moral sur les non vaccinés. A un pro vaccin qui me faisait récemment la leçon, en essayant de me culpabiliser, j’ai répondu qu’il n’avait pas à s’inquiéter puisque tous les lieux qu’il aurait le droit de fréquenter me seraient vraisemblablement interdits et que, finalement, tous les non vaccinés allaient mourir assez rapidement. Il serait ainsi soulagé, grâce à cette disparition physique massive des salauds complotistes d’ultra droite qui mettent sa vie en danger. Je dois dire qu’il n’a pas su quoi me rétorquer.
Entre les lignes Raoult dit très clairement qu’on ne doit pas obliger les gens à se faire vacciner contre leur gré, même ceux qui sont à risque s’ils ne le désirent pas. Il dit aussi que la santé relève du secret médical et que ni Bruce Toussaint ni personne d’autre n’a à savoir ce qui relève de l’intimité de chacun. Le passeport vaccinal, s’il advient, sera une vilenie supplémentaire au débit de la Macronie.
Par exemple, en 56 ans de vie, personne n’a jamais exigé de moi que je fournisse mon certificat de vaccination, sauf au service militaire où j’ai eu droit aux fameux badigeon et injection dont tous ceux qui ont connu les joies du régiment se souviennnent avec émotion. J’ai peu voyagé et là non plus on ne m’a jamais rien demandé. Pourquoi donc cela est-il en passe de changer pour une maladie qui tue 0,4% de la population et en laisse donc vivre 99,6%.