Réponse à François Desvignes
Il faudrait définitivement supprimer les termes "droite" et "gauche" qui ne sont plus assez précis. En tous cas pour les partis et pour les leaders d’opinion. En revanche si on en vient à l’individu, on peut encore parler de sensibilité de droite, sensibilité de gauche, sensibilité gauchiste, sensibilité anarchiste.
Donc si la gauche a disparue en tant que partis politiques, la sensibilité de gauche n’a pas disparue. Elle est moins tipée classe sociale depuis que la classe ouvrière n’est plus une force politique.
Les syndicats ne sont plus qu’un relai du capital. Salariés par les budgets que leur allouent les entreprises, ils sont là pour gérer la casse du travail. D’éviter lors des licenciement que les salariés se révoltent.
Une certaine gauche a rejoins le Front National mais compte tenu de l’évolution de ce parti, je ne crois pas que cela soit un électorat captif. La dénonciation de la venue des migrants en voulant rester dans l’UE et sans dénoncer les donneurs d’ordre de cette migration ne peut plus convaincre. De plus quand un parti politique
n’ a pas qu’un seul argument dans son offre politique, il est condamné à disparaitre ou à rester l’idiot utile de l’Etat Profond.
Il y a une sensibilité sociale et une sensibilité sociale révolutionnaire, à laquelle adhère les ouvriers, une partie du monde paysan et des petits entrepreneurs. Une partie des Gilets Jaunes en ont été une représentation.
C’est cette sensibilité populaire de gauche qu’il est intéressant d’étudier, de convaincre et de ne pas les confondre avec les ex-socialistes et les gauchistes-bobo-libertaires représentés presque seulement dans quelques grandes villes.