« Ce qui se passe dans sa tête est toujours très drôle » dit-elle : or les hommes hétérosexuels ne s’intéressent qu’à ce qui se passe dans son cul, la seule chose amusante à leurs yeux ; “leurs yeux” car ils ne s’amusent pas seulement et simplement d’être dedans, même si c’est l’ultime but à atteindre pour l’immense majorité, mais aussi tout bêtement de les voir déambuler avec pour commentaire : « matte le cul, à deux heures ».
Par l’image, partie d’activité qui est la mienne, au sein même de la faune féminine qui tend à montrer son cul comme l’immense majorité d’entre elles (à tout le moins le mettre en évidence et Insta ne démentira pas), je suis le seul villain petit canard aux yeux de la bande pour être celui qui s’éclate à leur torturer le cerveau, les percher, avant même qu’elles ne se dénudent : par jeu. Les autres allant à « l’essentiel » : tant dans leur propres conquêtes que s’agissant des photos : si ce n’est faire un tour, ils veulent voir l’avion de chasse et se foutent de connaître l’histoire qui l’a fait atterrir là : histoire qui intéresse beaucoup plus les filles en revanche et qui viennent à en rêver (pour elles-mêmes).
Alors oui, « Ce qui se passe dans sa tête est toujours très drôle » : mais pas au sens ou madame voudrait l’entendre.
Les anti male gaze sont donc des emmerdeuses qui tentent d’échapper à leur nature : ce qui est un concept en soi, pourquoi pas ; en rendant les lascars sapiosexuels ? Elles ont des miches sur la planche et se préparent des longs chemins de solitude...
* Villain au sens “Comics” du terme, car comme le chat, il n’est rien de plus jubilatoire que de jouer d’abord avec la proie : qui pense vous avoir ferré.