« La famille Mara, devenue Marat pour certains membres établis en France, est une famille catholique qui serait, selon Frantz Funck-Brentano d’origine juive (marrane) espagnole, réfugiée en Sardaigne, dont un membre qui était moine défroqué, s’est établi à Genève où il s’est converti au calvinisme, et a fait souche dans le territoire de Neuchâtel. »
« Origine : Antonio Mara, de Sassari, est issu, selon l’historien Frantz Funck-Brentano qui évoque l’opinion de son confrère Paul Bugnot1, d’une famille catholique juive convertie originaire du Royaume d’Espagne qu’elle a quitté pour s’établir en Sardaigne (ancien territoire du Royaume d’Aragon) où on trouve que Antonio Mara s’est marié le 11 mai 1698 à Cagliari avec Miliana Trogu, qui lui a donné au moins un fils :
Giambattista Mara, baptisé le 9 août 1704 à Cagliari, « lettore di arte », devint moine de l’Ordre de la Merci, pédagogue renommé, puis moine défroqué. Il tente de fonder une école à Bono et subit plein de tracasseries. Il « quitta la Sardaigne à une époque où se déchaîna un mouvement antisémite »2 pour s’établir à Genève où il se marie le 21 décembre 1740 avec Louise Cabrol, d’une famille calviniste genevoise d’origine rouergate, fille de Louis Cabrol (Camarès 1687) et de Catherine Molinier3. Ils avaient pour témoins Paul-Abraham Mendès2. De cette union sont nés six enfants vivants, trois fils et trois filles :
Marianne Mara (1742) mariée à M. Olivier ;
Jean-Paul Mara (1743-1793), vivait en concubinage avec Simone Évrard qui ne lui a pas donné d’enfants.
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« Que dites-vous de Marat ? Mara est le vrai nom. La famille a été chassée d’Espagne, elle s’est réfugiée en Sardaigne, puis en Suisse et, ne pouvant s’avouer ouvertement juive, elle s’est faite protestante. Avec la lèpre qui le ronge, la saleté au milieu de laquelle il vit, la haine qu’il témoigne pour la société chrétienne, c’est bien là en effet un fils de judaïsants, un Marane répondant aux bûchers d’Espagne par la guillotine de France. » « La France juive » E. Drumont Ch. III - La Révolution et l’Empire.
La suite du chapitre est éloquente ...