notez bien que la grande Charlotte était a la fois Normande et issue de la noblesse.
et que marat était un parvenu issu du sud (sardaigne et espagne)
les républicains voyaient eux memes cette révolution comme une guerre raciale entre noblesse franque et gaulois, entre le sud et le nord, entre latins et germains :
l’abbé Sieyès (1748-1836) invite dans son célèbre
« Qu’est-ce que le Tiers-Etat » à « renvoyer dans les forêts
de Franconie toutes les familles qui conservent la folle
prétention d’être issues de la race des conquérants et
d’avoir succédé à des droits de conquête » c’est assez clair.
de l’autre coté François Guizot, dans son livre « Du gouvernement de la
France depuis la Restauration » paru en 1820, résumera les
évènements en ces termes : « La révolution a été une
guerre, la vraie guerre, telle que le monde la connaît entre
peuples étrangers. Depuis plus de treize siècles, la France
contenait un peuple vainqueur et un peuple vaincu (...)
Francs et Gaulois, seigneurs et paysans, nobles et roturiers
(...) la lutte a continué dans tous les âges, sous toutes les
formes, avec toutes armes ; et lorsqu’en 1789 les députés
de la France entière ont été réunis dans une seule
assemblée, les deux peuples se sont hâtés de reprendre
leur vieille querelle (...) une bataille décisive a été livrée ;
elle s’appelle la révolution »
le comte Georges Vacher de Lapouge (1854-1936),
anthropologue et eugéniste, dans son ouvrage
« L’Aryen, son rôle social » concluait en 1899 « Par la
Révolution le brachycéphale a conquis le pouvoir, et par une
évolution démocratique ce pouvoir tend à se concentrer, en
théorie, dans les classes inférieures, les plus
brachycéphales (...) C’est la première fois dans l’Histoire
qu’un peuple à tête ronde parvient au pouvoir. Seul l’avenir
dira comment ce singulier précédent va évoluer »