Charles Robin est, aisément, à fronts renversés avec “Athlète éthique” (qui certes par son pseudo, d’emblée se diqualifie) lorsqu’il pousse, à raison, le bouchon de la sensitivité proprioceptive jusqu’à inclure les végétaux (le “réflexe” des sensitives en est un exemple immédiat ; et pourquoi pas les unicellulaires et même les bactéries ?) ; ce qui en effet oblige à quitter les utilitaristes matérialistes, anciens et nouveaux, pour une réflexion personnelle, toujours renouvelée car approfondissable (en corrélation avec un “prix à payer” plus dangereusement radical), sur le sens donné à sa propre vie et qui justifierait tant de meurtres alimentaires, directs ou non, envers la “biosphère”.
Dès lors, puisqu’il se dit métaphysicien - et semble l’être en effet -, si Charles veut aller vraiment au fond concevable, à notre époque scientifique, il lui faudrait aborder :
- l’étrange pratique du “cannibalisme réincanationniste”,
- le “nouveau paradigme” en cours d’hégémonie : celui de l’auto-éco-dé/ré-organisation,
- plus au fond, via la physique prigoginienne, le second principe de la thermodynamique
- et, peut-être jusqu’aux Tréfonds & Confins “méta-psycho-physiques concevables et dicibles, la quête weilienne (Simone, philosophe, historienne et mystique) d’un troisième principe, capable de rendre compte de cet “impossible nécessaire” que serait l’Advenue de la “grâce” (opposée à la “pesanteur” - qu’elle affirme avoir vécue, à la fois de façon personnelle puis impersonnelle).
Pour alimenter notre réflexion existentelle, si essentielle, que d’os encore à ronger !