"Alors oui, l’ « esprit d’entreprise », aujourd’hui accaparé dans les mots par le patronat (qui a plongé notre pays dans le marasme à force de spéculer et de désindustrialiser le pays, au lieu d’investir et d’entreprendre !), deviendra « la chose du monde la mieux partagée » parce que chacun y aura objectivement intérêt."
Effectivement, on ne s’étonnera jamais assez du mensonge patronal consistant à masquer les sales manquements aux devoirs du capital (entreprendre, innover, s’adapter à l’exportation, ouvrir de nouveaux marchés) sous la critique hystérique des coûts salariaux ou de la protection sociale.
Les boites stagnent ou meurent du fait de l’apathie patronale, des erreurs de gestion, du peu d’innovation.
Sous les mensonges et les accusations détournées, de la mauvaise foi piteuse en somme…
(...)
Sinon merci d’avoir dissipé l’énigme d’une chanson aux paroles restées, sur fond d’ignorance honteuse, trop longtemps confuses : " Déjà dans ses « Misérables », Victor Hugo avait ridiculisé la réaction du 19ème siècle qui maudissait les philosophes des Lumières, instigateurs de la Révolution : « je suis tombé par terre, chante ironiquement Gavroche, c’est la faute à Voltaire / Le nez dans le ruisseau, c’est la faute à Rousseau !"