En 1969, le classement de la France dans la production de brevet correspondait à la deuxième place juste derrière les USA, pour régresser lentement par la suite. Mais c’est François Mitterrand qui a vraiment donné le coup d’envoi de la débâcle…
Vers la fin des années 80 le gouvernement socialiste a tordu le bras des chefs d’établissements et 30 % d’étudiants supplémentaires ont passé le seuil des écoles d’ingénieurs forcées d’ouvrir leur portes à des candidats directement expédiés chez Paul Emploi à la fin de leurs études sans passer (ou si peu) par la case travail.
Fidèles à leurs habitudes, les entreprises françaises ont, bien sûr, profité du déséquilibre entre l’offre et la demande pour imposer à ces jeunes ingénieurs, et donc candidats chômeurs, des contrats déprimants et des salaires affligeants. Et cela d’autant plus facilement au fur et à mesure de la privatisation des entreprises nationalisées….
Il s’en est suivi une relative désaffection pour les métiers de la recherche et de l’innovation…. et un déficit au niveau des exportations … en France... car beaucoup de candidats de valeur sont partis pour l’étranger tandis que les autres désertaient les métiers de la recherche en mécanique, électricité, électronique… j’en passe...
La recherche fondamentale et la recherche appliquée sont donc logiquement aujourd’hui aux mains de nos vertueux voisins allemands qui au contraire, et depuis toujours, ont choisi de respecter les métiers du technique et des sciences appliquées qui ont d’ailleurs toujours garanti leur succès. La réussite allemande procède en grande partie de leur état d’esprit vertueux …
Pendant que les allemands nous taillent des croupières sur tous les plans, les responsables de cette faillite française sont loin de tous ces problèmes… à l’abri de tout examen… protégé par cet entre-soi à la française, sophistiqué et suave, qui nous garanti l’admiration et l’étonnement dans le reste monde