Le contrôle des naissances prôné par Keynes dans cet article s’apparente purement à du malthusianisme, si on extrait l’aspect racial, donc non médical, de son idéologie.
L’eugénisme, c’est l’action même de sélectionner des individus géniteurs par des critères médicaux ou l’individu à naître (GPA, PMA) ou d’éliminer ceux qui ne répondent pas aux critères choisis, c’est un tout autre sujet. La deuxième partie est extrêmement critiquée dans les sociétés actuelles. En revanche, la première reçoit une publicité positive aujourd’hui. On l’observe dans les classes extrêmement aisées à travers le monde. Un tri s’opère par les progrès du génie génétique.
Mais le plus grand défi à venir, c’est la lutte contre l’aspect dysgénique des politiques actuelles qui devraient nous préoccuper. En effet, le social-mondialisme et le libéralisme favorise la conservation des allèles défectueuses au sein des populations et de façon indirecte ralentissent la sélection naturelle humaine. Le libéralisme a besoin d’une croissance en permanence et donc de toujours plus d’acheteurs, en bonne santé ou non. La volonté d’un social-mondialiste, c’est de redistribuer à toutes les peuplades du monde, les richesses obtenues par le travail de quelques-uns. Bill Gates, dont on parle beaucoup sur E&R, récemment est un très bon exemple, de promotion du dysgénisme, sous l’égide libérale. On comprend aussi pourquoi, W.Buffett investit essentiellement dans des sociétés de l’industrie Consumer Staples - Consommation de base. L’assurance du natalité toujours plus forte à travers le monde, lui assure des gains permanents et toujours en croissance.
C’est pourquoi le socialisme ne doit s’appliquer que dans une visée nationale et non-aveugle comme le prône le communisme. Quand à l’application de l’eugénisme au sein d’une nation, c’est un recours d’une extrême gravité, qui n’a pas lieu d’être. C’est le symbole d’une société malade de l’argent (c’est le cas aujourd’hui), soit d’une idéologie politique qui n’a comme destinée, que l’effondrement.