Éric Neuhoff ! La seule dernière excuse raisonnable qu’il subsistait encore pour écouter Le masque et la plume (ce monument, ce patrimoine) - et il n’y apparaît plus depuis des mois.
Tandis que France Inter (Culture ?) promeut l’autre chroniqueur, homo bon teint (pas d’outing, c’est admis par ses pairs et lui), qui va parler hebdomadairement, de séries télévisées pour élever le niveau (To be Ernotte to be) : une grosse claque de culture gé qui nous débarque dans la tête et élève les consciences.
J’ai oublié le nom oubliable du gai chroniqueur, mais la postérité le fera aussi.
On note au passage, rien que de très normal, que la presse putassière, dont konbini (dont le nom sonne, au passage, comme celui du ratage d’un concept-car foireux des années 80), fait feu de tout bois pour créer du désaccord (rah, j’ai cherché un synonyme pour "clash") et de l’audience.
Accessoirement, puisque Marine Turchi aime faire de l’analyse lexicale et sémantique, je l’invite à traverser le miroir et à scruter attentivement les invités et le vocabulaire (il y a des logiciels pour cela depuis au moins 20 ans, elle doit les connaître) des émissions de Laure Adler sur France Inter, en quotidienne du lundi au vendredi.
En effet, ces émissions semblent obsessivement centrées sur une culture minoritaire très spécifique et un évènement particulier du XXe siècle, siècle qui en a pourtant connu beaucoup, beaucoup ; les Lapons et la civilisation araméenne en sont les grands perdants, mais ils n’ont pas d’évènement spécifique, et n’existent que très discrètement au XXe siècle (les Lapons).
Accessoirement, l’auditoire public, plutôt français, plutôt payeur d’une redevance audiovisuelle, est convoqué, probablement sommé de se reconnaître dans ces récits qui ne le concernent souvent que de très loin, la faute à Voltaire.
Bon. On sait que la France État-nation est morte et que Laure Adler en est, au bout du bout, juste un illustre exemple en bout de chaîne, les auditeurs étant obligés de compatir à son problème existentiel tellement important. Mais c’est désolant.