Article très bien écrit et qui donne faim...
Le problème avec les gens qui font profession de critiques gastronomiques, comme pour les critiques littéraires, c’est que la plupart du temps on a affaire à des gens qui n’ont jamais cuisiné ou qui n’ont jamais écrit un bouquin.
Je suis assez pour la notation par les consommateurs. C’est sans appel et en général quand on met de telles sommes dans un repas, on devient vite un bon critique gastronomique.
Comme ici les baby boomers dont je fais partie sont souvent fustigés, je me permets de critiquer cette "race" de petits plumeaux précieux quarantenaires dont notre président est le parangon, qui vont juger une tradition à l’aune des pseudos valeurs actuelles comme l’écologisme, la diététique, le diktat du zéro % de MG et du zéro alcool. Quel monde de pisse-froids et d’ayatollah nous prépare-t-on là !
C’est ce même genre de quarantenaire que tu reçois chez toi pour un apéro de réception de voisin et qui ne touche qu’au jus de fruit parce qu’il est Veeegâââne (véridique et personnellement vécu)...
Les guides Michelin, Parker et autres Tartempion on s’en tape. A l’ère du MacDo, KFC et autres bouffes mondialisées, un bon sandwich jambon-beurre fait avec du pain traditionnel, du beurre de baratte et un jambon local exempt de nitrite, ça vaudra toujours mieux que leur nourriture pour bétail (pour goyim je veux dire)...