La Sécu va perdre trois milliards,alors que quarante-cinq milliards disparaissent en Afrique du Nord ? Autant parler de poussières au vent. Le gouvernement veut confier les retraites par capitalisation au marché, alors que le dit marché est en voie de nationalisation par les banques centrales qui zombifient se faisant leurs économies, sous prétexte de lutte contre l’inflation. Il y a là un paradoxe qui laisse songeur, surtout quand on sait combien de fonds de retraite américains ne sont pas capitalisés. c’est notamment le cas des fonds gérants les retraites des fonctionnaires américains, que ce soit au niveau municipal, des Etats ou fédéral.Il y a là comme un exemple à de désastres futures, à méditer pour ceux qui souhaitent rejoindre un modèle qui compte sur le marché pour payer les retraites, à l’heure où les taux négatifs compromettent sérieusement les capacités des fonds de retraire:et assurances-vie à répondre à leurs obligations financières. On est en pleine incohérence, surtout quand la FED rachète actuellement en masse le collatéral titre des banques américaines et étrangères, qui collectionnent les défaut sur les dettes consentis aux mauvais payeurs : dettes d’entreprises dans le fracking, l’immobilier, l’automobile, les transports, les prêts étudiants, les prêts aux villes, tout y passe dans un monde où les facilités de la dette engendre l’irresponsabilité et la gabegie générales. Dans un tel contexte, les perspectives ouvertes par un système fondé sur la capitalisation donne à méditer sous les soleil noir de l’apocalypse financière. Non seulement la zombification de l’économie par les banques centrales, dont les QE ont un effet déflationniste compromet les salaires donc les retraites de demain, mais aussi la décroissance à l’aune de l’économie verte porte en elle la destruction du niveau de vie déjà programmé par une récession orchestrée par les banques centrales qui détruisent les ressources financières du marché à force de racheter massivement les actifs de dette. Lagarde avoue elle-même que le financement direct des dépenses publiques par la BCE est une fatalité en raison de la disparition des banques d’investissement. et autres tuées par les taux négatifs Cela signifie le retour de l’inflation monétaire donc l’érosion des retraites et l’explosion du coût de la vie. Donc bonne chance dans le cumul de vos quarante-trois années de cotisations si d’aventure, vous arrivez au bout du compte.