Sur la conclusion de la critique des effets délétères du Capitalisme, ici au niveau des retraites, il convient de rappeler que le Capitalisme peut être défini comme étant un système politique, économique et social reposant sur la propriété privée des moyens de production, du libre échangisme de la marchandise et du Capital pour lequel le salarié dépend entièrement pour ses revenus du travail (et pour sa retraite).
On parle ici de néo-servage.
Etant donné qu’à ce jour, il n’existe pas d’alternative crédible au capitalisme, post mur de Berlin, nous assistons à l’explosion du capitalisme mondialisé, avec des tropismes accentués dans sa définition, dont le salariat apatride et l’aggravation du contexte concurrentiel, dans un retour à une forme de néo-esclavagisme consubstantiel au néo-libéralisme, ce dernier faisant "appel à un imaginaire libertaire et individualiste à contrario du capitalisme entrepreneurial procédant d’une laïcisation de l’ascétisme chrétien "(Patrick Buisson).
Pour sortir de cette logique mortifère, deux solutions :
Sortir du salariat, mais pour quelle contrepartie ? Se poser la question d’une alternative à la dialectique de l’impérialisme marchand.
Restaurer la suprématie du sacré sur le marché (Capital), de l’enracinement sur le nomadisme, du localisme sur le cosmopolitisme.
Bref et en synthèse, "renouer avec la tradition de l’anti-chrématistique chrétienne (cf les marchands du temple) et sa condamnation de l’argent-roi." (Patrick Buisson)