La loi de 1905 n’est pas opposable à l’islam
26 octobre 2019 08:49, par Être et durer(...) "On rappellera, que si une religion, minoritaire et très contraignante, comme le judaïsme a su se fondre dans la laïcité républicaine d’un vieux pays catholique, il n’existe strictement aucune raison de penser que tel ne saurait être le cas pour l’islam et les musulmans."
La dernière phrase de cet article me laisse perplexe.
Tout d’abord concernant le judaïsme. Quant on connait le rôle des loges dans l’avènement de la République et les liens étroits qu’elles ont toujours entretenues avec lui, on pourrait être tenter de penser que le judaïsme ne s’est fondu dans la République que pour mieux la dominer d’autant que le but premier de la loi de 1905 était avant tout de réduire l’influence de l’Eglise dans la vie publique et, in fine, de travailler à la dechristiannisation de la France. De ce point de vue, force est de constater que cette loi à atteint ses objectifs. Ceci expliquant cela, la République n’a jamais combattu le communautarisme juif, elle s’en est même plutôt bien accommodée.
Ensuite concernant l’Islam. Faut-il rappeler que c’est est une religion conquérante dont les textes sacrés sont figés car révélés et parfaitement étrangère à l’idée d’une séparation des pouvoirs spirituel et temporel, donc intrinsèquement incompatible avec les principes de la loi de 1905 ?
Enfin, les nombreuses persécutions dont sont victimes les minorités religieuses en terre d’Islam depuis sa naissance, devraient suffire à rappeler à certains que cette religion ne tolère que ce qui lui ressemble ou ce qui lui est soumis.
Quant aux musulmans eux-mêmes, il sont de fait et en raison de leur poids démographique grandissant, les principaux vecteur de l’islamisation de la société française. La laïcité n’est pour eux qu’une contrainte légale et depuis les années 90, les revendications communautaires formulées par les éléments les plus vindicatifs de cette religion (repas halal dans les cantines scolaires, horaires aménagés pour les femmes dans les piscines municipales, port du voile dans les lieux publics, report des épreuves et concours nationaux pour les candidats musulmans lorsqu’ils coïncident avec les fêtes religieuses,...) visent à s’affranchir des principes fondateurs de la loi de 1905.
La conclusion de cet article et ses présupposés sont quotidiennement contredits par le réel, celui que feint de ne pas voir son auteur qui semble ignorer aussi que "pour un musulman, la seule nation c’est l’Oumma" et par définition, cette dernière n’est pas laïque.