Ni le Christ, ni les apôtres, ni les pères et les docteurs de l’Eglise n’ont renié l’Ancien Testament.
Bien plus, ils le citent régulièrement et tissent d’infinis parallèles entre le l’Ancien et le Nouveau, l’un annonçant et justifiant l’autre.
Prétendre que la validation de l’Ancien Testament est une entreprise de subversion moderniste est d’autant plus incongru que le modernisme tend bien au contraire à décrédibiliser la Bible, en particulier sa dimension historique.
Il y a bien eu entrisme judéo-maçonnique au sein de l’Église afin de saper sa doctrine et d’affirmer, outre ce syncrétisme bonasse dont les réunions d’Assise sont la parfaite illustration, que l’ancienne alliance serait toujours valable et donc que les Juifs pourraient se passer du Christ, interdisant tout prosélytisme à leur encontre.
Ces faits n’entament en rien l’inerrance biblique qui a constamment été affirmée par l’Eglise.
Tout ceci est facile à vérifier et suffit à rendre insoutenable la thèse de Monsieur Timmerman, dont on se demande bien comment il peut se qualifier de catholique.
Il semble que ce soit par anti-judaïsme que certains rejettent l’Ancien Testament.
Or l’anti-judaïsme est parfaitement légitime dans la mesure où l’on ne confond pas :
le judaïsme talmudique (pharisianisme), qui s’est formé autour du rejet du Messie Jésus-Christ, pourtant annoncé par la Thora
et le judaïsme compris comme tradition abrahamique et mosaïque, voulue par Dieu comme prélude à l’arrivée du Sauveur, et qui s’est mué en Christianisme sous l’égide du Dieu fait homme.
Discréditer l’Ancien Testament par rejet du judaïsme, c’est jeter le bébé avec l’eau du bain.