Pour relativiser un peu, sur les gifles et fessées que Yanou se prenait (par son père). Extrait du livre de Science-Fiction : Étoiles, garde à vous ! (Starship Troopers) écrit en 1959 par Robert A. Einlein.
Le châtiment corporel était interdit dans les écoles. La flagellation (qui consistait en quelques coups de fouet en place publique) n’était plus en vigueur que dans une toute petite province, le Delaware, et encore pour quelques rares délits. On la considérait comme "un châtiment cruel et inhabituel". Je ne comprends pas ce genre de considération.
Un juge peut toujours se montrer bienveillant mais sa sentence conduira toujours un criminel à souffrir, autrement il ne saurait être question de châtiment. Et la souffrance est, depuis des millions d’années d’évolution, le mécanisme qui protège notre survie en nous donnant l’alerte. Au nom de quoi la société rejetterait-elle un système aussi perfectionné ? Mais il faut dire que cette époque était vouée aux pires divagations pseudo-psychologiques.
Quant à être inhabituelle. Une punition se doit de l’être, sinon elle est sans effet. (M Dubois pointa son moignon sur un autre élève.) Que se passerait-il si vous battiez votre chien toutes les heures ?
Eh bien... il deviendrait fou.....
Certainement. Et il n’apprendrait rien. Dites-moi donc depuis combien de temps le directeur de cette école n’a pas donné le bâton à un élève ?
Oh... peut-être deux ans. Ce garçon qui s’était battu avec...
Peu importe. Cela fait longtemps... Ce qui signifie qu’une telle punition est si inhabituelle qu’elle en est exemplaire, qu’elle instruit.