L’affaire BHL-Moix ou le procès public de l’antisémitisme
4 septembre 2019 11:38, par bergamotte
Merci ER pour cette très subtile analyse du feuilleton actuel.
Déjà quelques petits signes pour la suite : Bernard Pivot conseille à Yann Moix de se mettre au vert ;
Jean-Paul Enthoven dans ses propos rapportés par le Figaro (mis en lien ici hier) tourne le dos à son auteur. Il reconnaît son talent mais le traite carrément de "fou".
Semama, contributeur de "La règle du jeu" a réclamé dans un tweet l’application de la règle "Ni pardon ni oubli".
Marc Weitzmann a écrit dans Le Monde du 1er septembre : "Pour qui s’intéresse au fond rance de ce pays, l’affaire Moix est passionnante".
Et tant pis pour ceux qui avaient espéré que tous ces déballages malsains auraient pu avoir pour effet de soulever un peu le voile sur certains troubles des conduites dans la petite enfance et sur l’effet désastreux qu’entraîne leur non dépistage.
Certains se souviendront de la polémique suscitée par la publication en 2006 du rapport de l’INSERM consacré au dépistage précoce des troubles du comportement.
Ce rapport, certes maladroit dans sa formulation, avait suscité une levée de boucliers de la part de divers "psy", dont Boris Cyrylnik, qui avaient rédigé un contre-rapport "Pas de zero de conduite pour les enfants de trois ans". Le rapport de l’INSERM avait été mis aux oubliettes.