Olivier Faure (PS) pose deux conditions à Mélenchon : l’Europe et l’abandon du populisme
2 mai 2019 07:54, par goybandMélenchon est cramé depuis le second tour de la présidentielle de 2017.
Parce qu’il a été obligé de faire tomber le masque, même en se perdant en contorsions en déclarant officiellement qu’il ne donnait pas de consignes, n’importe quel analyste politique sait que le vote FI est allé vers Macron ou l’abstention.
Ce qui explique le score de Macron alors que ce dernier ne représente que 9 millions de votes d’adhésion au premier tour.
Ca explique également la colère de Mélenchon contre Hollande, car ce dernier a contribué à ce que Marine soit au second tour, pour assurer la victoire de Macron dans un référendum pour ou contre Le Pen, référendum qui obligeait Mélenchon à se dévoiler de trop, lui qui n’a jamais été autre chose qu’un modérateur quant à ce que le populisme croissant ne se dirige pas en masse vers les nationaux-souverainistes.
Depuis le système mise sur FX Bellamy, ayant intégré que le bardé de diplômes Wauquiez ne passe décidément pas auprès des opinions publiques.
Pourquoi FX ? Parce que Mélenchon grillé, il faut donc réattaquer le RN comme l’avait fait Sarko pour être élu, à savoir faire du populisme de droite, mais sans jeter le bébé avec l’eau du bain, comprendre l’union Européenne et le libéralisme galopant dont le capitalisme financier, FX étant le parfait candidat pour la petite bourgeoisie de droite qui ne supporte plus le sociétal des libéraux libertaires, mais qui veut rester dans la zone Euro.
Bellamy, d’ailleurs, bénéficie de la mansuétude d’une partie des médias de gauche subventionnés, ce n’est pas un hasard, il représente la nouvelle carte quant à dépouiller RN ou en modérer la montée afin d’assurer à la REM une victoire aux Européennes.
Mélenchon étant maintenant déclassé au rôle d’opposant contrôlé et non plus en potentiel présidentiable en dernier recourt pour sauver la République Maçonnique, ce qui explique la tentative d’OPA d’un Faure qui tente de faire renaître l’aile gauche de la sociale démocratie, cette dernière n’étant pas autre chose que le pendant de ce que représente un Bellamy sur l’échiquier politique, mais avec la touche libertaire en sus.
Ce mouvement pendulaire est doublement intéressant dans le sens ou il acte la fin de la pseudo stratégie du "en même temps" de Jupiter et annonce le profil de son successeur(e).
Le système étant déjà tourné vers les présidentielles de 2022.