Être suprémaciste, c’est VOULOIR exercer une suprématie.
La véritable suprématie est celle de Dieu ou de la Nature, ou de l’organisation du cosmos. Elle ne veut rien, elle est.
Être suprême, c’est dépasser les autres. Cela s’obtient par don divin (beauté, talent, rien n’est voulu, nul n’y peut rien) discipline, travail, détermination, effort soutenu, risque, sacrifice de soi, courage.
VOULOIR être suprême parce qu’on a des complexes parfaitement justifiés, c’est différent. Le petit veut être grand ? Il va faire en sorte que les grands (les suprêmes par rapport à lui) s’affaiblissent en se divisant, en les démoralisant de toutes les façons, en décourageant leur élan, leur créativité, leur confiance, à un point tel qu’il pourra s’emparer de ce qu’ils ont développé grâce à leur suprématie à la fois innée et acquise.
Quand le crime plutôt que le courage et l’effort sert le but suprémaciste, le suprême n’est qu’un imposteur. Sa "suprématie" plus ou moins subtilisée ou arrachée lui sert à martyriser les êtres et leurs réalisations. Ce n’est plus de la suprématie.
Casser Palmyre, c’est possible par le crime. Avoir conçu et réalisé Palmyre : voilà de la suprématie.
Grince des dents, casseur de beauté. Suprême, toi ? Tyran, oui. Voué à se faire renverser à terme.