Trois critiques :
je ne crois pas que ses auditoires avaient besoin d’une explication géopolitique qu’à mon avis ils perçoivent mieux que quiconque.
Je crois que, localement, son rapprochement hasardeux Daesh/LGBT a dû en faire tiquer plus d’un, ou plus d’une ; je pense notamment à cet article de T. Meyssan.
Enfin, il n’avait - mais absolument pas - à s’excuser pour les gouvernements qui se sont succédé depuis l’avant-projet néo-impérialiste français : ce n’était ni son rôle, ni sa place. Or, il sait mieux que quiconque, par ses travaux, les caractères de la domination qui s’exercent sur les peuples - domination que la synthèse avait auparavant illustrée.
Mais sinon :
De très beaux et bons passages dans cette synthèse, dont la meilleure partie a trait aux Français soumis à la communication de guerre de l’OTAN. L. Cerise était dans le vrai, l’important.
Les journalistes français au sommet de leur pyramide corporatiste, où tout le monde a tout le temps du travail, diraient que c’est du "journalisme", pour avoir ânonné les dépêches des agences de presse, ou fait des éditos luisants de vaseline.
Il y aurait une thèse à écrire là-dessus. "AFP, Reuters, AP puis la fausse façon d’un discours dit d’information - l’exemple syrien".
Bref, un message rare dans le paysage, qui mérite d’être gardé en mémoire.