Hervé Ryssen – Acte XII, l’impasse ?
2 février 2019 16:04, par Francois DesvignesDepuis Mirabeau, dans toute révolution, celui qui bouffe à deux rateliers meurt en premier.
Tous les GJ sur les plateaux, pour être aujourd’hui sur les plateaux, seront demain sur l’échafaud.
Ne vous posez pas la question de savoir si nous devrions les suivre car la révolution n’est pas derrière eux mais devant eux, ce ne sont pas eux qui la guident, ce sont eux qui la suivant en s’essoufflant, tentant d’en profiter.
Ce sont des marchands de saucisse qui ne pourront ni guider, ni contenir, ni encore moins arrêter un mouvement révolutionnaire qui est au dessus et devant eux, auquel ils n’ont rien compris trop préoccupés qu’ils sont à s’ admirer.
Ce sont des êtres inachevés, des accidents du samedi soir, la honte et la tragédie de leurs parents.
La révolution qui est loin devant eux a commencé et se terminera sans eux.
En effet, nous en sommes déjà à notre Quatrième campagne révolutionnaire :
Elle a commencé avec la ratification d e Lisbonne en 2009 qui nous a plongée dans la stupeur (ils ont déchiré la V république référendaire sous nos yeux : c’était leur putsch contre nous !). Silence de mort chez nous. Première défaite tactique, première victoire stratégique. Car il y eut un avant et un après la ratification.
Nous avons lancé la 2ième campagne avec la LMPT qui visait à restaurer la république référendaire et NOTRE ordre moral : la fin du mondialisme libéral libertaire. Ce furent les poussettes à la lacrymo, Barjot, la pétition des 700 000, la capitulation du CES devant l’Elysée : deuxième défaite tactique, deuxième victoire stratégique. Parce qu’il y a eu un avant et un après la poussette.
Nous avons alors lancé notre troisième campagne avec d’autres troupes et d’autres méthodes : les bonnets rouges. Les portiques en feu, les incendies, la violence assumée dans nos rangs . Ce fut notre première victoire tactique et notre troisième victoire stratégique. Capitulation du pouvoir en rase campagne, le président y a perdu sa réélection.
Nous lançons maintenant la quatrième campagne.Comme les précédentes campagnes, celle-ci est nationale puisque sur tout le territoire impliquant toutes les conditions sociales. Mais pour la première fois, ce n’est pas une loi qui est contestée mais toutes les lois du régime, le pouvoir lui-même. Il y aura donc un avant et un après les GJ
Ce n’est pas une fin, c’est un début
Ceux du début ne seront pas ceux de la fin.
Car si Mirabeau a ouvert c’est Bonaparte qui a fermé.