L’évolutionnisme en question – Conférence de Claude Timmerman et Dominique Tassot à Grenoble
2 février 2019 01:10, par info73frCe qu’il faut comprendre avec la théorie de l’évolution, c’est qu’elle remet en cause l’existence des espèces, puisque qu’elle dit qu’il n’y a que des formes " uniques " toujours en transition, et que ce que l’on appelle " espèce " n’est donc qu’une illusion, puisqu’en fait il n’y aurait que des individus, maillons d’une chaine de transformation au hasard. La théorie de l’évolution dit que chaque être est un chainon (" manquant ") en somme, puisqu’il n’y a pas de nature/essence : c’est du nominalisme.
L’autre vision est celle de la philosophie classique (naturelle) disant qu’il existe bien des essences (stables), des natures fixes, qui se traduisent dans le monde du vivant par des espèces, déterminées et non-pas aléatoires. Étrangement, la classification utilise toujours ce vocabulaire, alors que relier les espèces par un arbre généalogique (hypothétiquement reconstitué) ne devrait avoir aucun sens dans la vision néo-darwinienne, de part l’illusion de l’espèce (illusion due au temps très longs d’évolution).
La science, comme cela a été dit dans des commentaires précédents, n’observe que la stabilité des formes (d’où la notion d’espèce) et recourir à un temps long ne fait que rendre la théorie de l’évolution non-falsifiable et donc non-prouvable. La remise en cause de la sédimentologie (https://youtu.be/yHPZnE8Q-k8?t=2367) montrant que les strates (contenant des fossiles d’êtres vivants) ne représentent pas une succession d’âges géologiques mais une photographie " instantanée " et que donc des fossiles plus profonds ne sont pas plus âgés que ceux moins profonds car les strates se forment en couches latérales successives, selon la granulométrie (taille, densité des particules), oblige à reconsidérer les datations en millions d’années, et donc le néo-darwinisme lui-même.
Il est vain de faire appel aux radio-datations (via des isotopes radioactifs) pour sauver l’hypothèse des temps longs car les concentrations initiales ne sont qu’hypothétiques, et pourtant obligatoires (les constantes de demi-vies ne suffisent pas à la datation absolue) : l’exemple de la datation en millions d’années des roches formées lors de l’explosion du Mt St Helen (et d’autres) illustre ce dernier point (https://youtu.be/g2Z1MPNnwSY?t=3486).