Pierre,
Excellente analyse de l’évolution culturelle et des phénomènes de mode.
Cependant, il y a tout de même un point sur lequel on va diverger, sur le fait que tu penses que le capital profite d’une décadence et s’y adapte plutôt que de la générer.
Sur ce point, tu dois te rappeler que le diffuseur est la machine du capital, c’est lui qui met en avant le produit au monde marchand.
Tu as exposé un exemple type, avec la société ’Spotify’, où l’on percoit une fille qui sélectionne les artistes et les places pour les mettre en avant aux yeux du monde.
C’est comme les chaînes médias, c’est eux qui choississent quel artiste, auteur, personnalité va passer à la tv, nous sommes dans le même principe. Donc, c’est bien eux qui décident si tu seras une star ou non. Il faut donc déduire que c’est-eux qui mettent en avant ce nihilisme culturel.
Ensuite, concernant ce que tu appelles éphémères, mon analyse est différente.
Avant le capital devait fabriquer ses produits stars, donc le système investissait sur le long terme comme Brad Pit par exemple et en allant chercher des acteurs qui avaient fait des études en art théatrale.
Aujourd’hui, le capital ne produit plus rien et n’en a plus l’utilité puisque les produits sont en surnombres dus à la démocratisation des techniques.
Donc, on peut en déduire qu’avant le capital produisait de la qualité en sous nombre pour créer la rareté tandis qu’aujourd’hui, ce dernier ne produit plus de stars puisque il y en a à volonté et de basse qualité (fast food).
En macro-économie, tu fais face à la Loi de l’élasticité qui est bien appliqué.
Sinon, très bon boulot et merci pour la mise à jour sur la décadence culturelle.