Je suis baptisé, non pratiquant du dogme issu des divers Conciles émis de la Chaire de Saint Pierre et quand bien même certains de mes anciens ont fait qu’une part de moi se trouve sous les auspices du Dio vi salvi Regina.
Mais je suis le plus souvent possible charitablement chrétien envers mon prochain.
Tout en ayant saisi que la parabole de tendre la joue gauche était une forme de détermination à ne pas céder, quels que soient les coups et non une fiote attitude.
Cependant, comme j’en ai plus qu’assez d’entendre, depuis pas mal de temps, cette fausse alliance, cette espèce de néologisme « judéo-christianisme », je m’insurge à chaque fois que nécessaire. L’idéal étant d’avoir ses potes juifs (le plus souvent - devenus - laïcs) à côté de soi, pour enfoncer le clou (si je peux me permettre).
La France (les îles et territoires qu’elle place sous sa gouverne) est de culture helléno-chrétienne ; chrétienne apostolique romaine.
Il n’est rien de commun entre le culte du judaïsme et celui du catholicisme, si ce n’est qu’ils partagent des prémices* empruntées « au Livre ».
Car, la culture de quelque civilisation que ce soit, découle directement du fait religieux et de sa croyance, par l’unique expression de ses rites (rituels) formant son culte.
L’on peut alors - sur cet aspect - négliger qu’ "Au commencement était le Verbe" puisque, au commencement de chaque culture était le rite. Rien d’autre.
Et celle française n’échappe pas à la définition, quand bien même elle - sa culture - échappe à son Président.
Ou mieux, pour les affabulateurs, si le Messie est parvenu jusqu’ici, il y a 2000 ans environ, alors les chrétiens catholiques sont les vrais juifs, circoncis du coeur et les autres, des imposteurs. Rien que sur ce point-là l’on ne peut être judéo-chrétien.
Capice ?
* Les non-croyants devront entendre prémisses.