C’est inquiétant, ce clip. En 2005, lors des longues grèves sous Chirac, je me souviens que les journalistes tentaient de leur mieux d’animer des banlieusards issus de l’immigration à la foire ou “guerre” civile, par la pleurniche et la “colère”, aussi dite “la Haine”. Ils faisaient répéter un discours qui ne venait que d’eux. Par exemple :
Vous avez la rage, n’est-ce pas ? Parce que vraiment votre situation est insupportable, dans les cités. Et la police, elle est si violente, et tout ça parce que vous êtes des pauvres banlieusards de couleur ! Faut se faire respecter, hein ! Vous voulez tout casser, etc.
En face d’eux, les supposés perroquets avaient l’air enchantés d’être vus à la télé, passer pour des durs, et approuvaient très mollement le discours victimaire, bien nourris, bien vêtus, bien flattés.
J’ai regardé le grossier clip PLB quelques secondes : il s’agit de la torture et de l’humiliation de blancs par des noirs. Un fantasme que partagent un certain nombre de Proches-Orientaux et Subsahariens sur notre sol. Un fantasme activable à tout instant, qu’il s’agit de répandre dans une populace bien graissée, plutôt satisfaite.
Je passe souvent devant un mur où des graffiteurs viennent apposer leurs barbouilles, avec les encouragements de la mairie. Ces œuvres sont de plus en plus agressives : incendies, couteau, etc.