Pourquoi le sommet de Téhéran entre la Russie, l’Iran et la Turquie est un succès
9 septembre 2018 21:51, par H. K. Daghlian
Après avoir visionné la vidéo de Stéphane Blet, j’ai bien l’impression que ce sommet était destiné à gagner du temps, en mettant en avant un désaccord apparent sur la manière de jouer cette dernière pièce dans l’échiquier de la région. Le fait que les terroristes se soient retranchés dans ce côté du pays laisse entrevoir une stratégie de long terme. Il semblerait bien que la Syrie ne soit qu’une étape vers la conquête de la Turquie, qui joue un rôle central dans le dogme qui pousse les sionistes à agir dans toute la région.
Une question demeure pour moi un mystère, c’est le fait que les Kurdes soient toujours un pied dans le bourbier et qu’ils finissent toujours par payer le pot cassé. De mémoire, je me souviens d’images de Saddam ayant "gazé" des kurdes au nord de l’Irak (je me rappelle d’une image publiée dans "Science et Vie" où il y avait un homme tenant dans ses bras un bébé, les deux morts dans un décor en ruines. Je n’avais pas compris à l’époque et déjà le fait qu’une tel article soit publié dans une revue pareille m’a choqué). Maintenant, Israël prend le parti de cette population, après l’épisode du referendum qu’on a vite fait d’enterrer dans les médias.
Quel est leur réel rôle dans ce conflit et pourquoi les turcs sont tenus en respect par leur présence au nord de la Syrie ? C’est peut-être une des questions que ce sommet a justement évité d’aborder en détail et en public.