C’est également une réussite car :
Ceux qui ont voulu et financé la destruction de la Syrie (France, Angleterre, Etats-Unis et Israel) sont exclus des pourparlers. Si je ne cite pas les pseudo-monarchies du golfe, ce n’est pas un oubli, eux ne l’ont pas "voulu" mais seulement "financé" parce que leurs 4 maîtres cités précédemment ne leur ont pas laissé le choix.
Parce que le basculement géopolitique vers l’Est se confirme, les "grandes puissances" ne peuvent plus imposer au monde l’hypocrisie des "accords de paix à Genève" qui n’ont "d’accord" que le nom puisqu’ils ne servent qu’à entériner la fin d’un conflit qui va dans le sens de leurs seuls intérêts.
Parce que malgré des divergences profondes, notamment entre Turcs et Iraniens, ils arrivent à se mettre autour d’une table et faire une sorte "d’union sacrée" face à la voracité des grandes puissances Occidentales dont ils sont, sans exception, les cibles.
Pour finir en répondant à Pépé, si la présence de l’armée Turque dans le Nord Syrien était un problème pour l’Iran et la Russie (ou même encore pour le président Assad), ils auraient émis leur retrait comme préalable à une invitation à ce sommet. La présence Turque en Syrie vise un seul but, éviter un accès à la mer des "Forces Démocratiques Syriennes" qui sont aussi Démocratiques qu’elles sont Syriennes...
S’ils accèdent à la mer, plus qu’un pas pour la création d’un 2ème Israel (là encore, je ne dis pas "Kurdistan" car le destin qui attend les Kurdes en cas d’autonomie, c’est le même triste sort que le "Kosovo", servir de "pièces de rechange" pour le "peuple élu"...).
La présence Turque oblige donc les Etats-Unis à composer puisque, en théorie, la Turquie est un "allié".
A plus ou moins long terme, ce genre de sommet va sceller le glissement vers l’Est de la géopolitique mondiale, deux réactions occidentales seront possibles, soit la guerre, la vraie, pour tenter à tout prix de conserver leur hégémonie ou l’acceptation de l’émergence de ces puissances et discuter avec elles d’égales à égales...
J’espère que ce sera le second cas de figure.
Bonsoir la France