Petite correction grammaticale salutaire apportée à la citation traduite de Rudy Giuliani :
Version originale : « [...] En tout cas ils l’ont reconnu auprès de nous après qu’on ait lutté, ils l’ont reconnu. »
Versio corrigée : « [...] En tout cas ils l’ont reconnu auprès de nous après qu’on a lutté, ils l’ont reconnu. »
Conjuguer au subjonctif plutôt qu’à l’indicatif est une erreur de conjugaison très fréquente avec la locution « après que ». Le subjontif est le temps de l’hésitation, de l’envisageable ; « après que » indique que l’action de la subordonnée est antérieure à celle de la principale. C’est donc l’indicatif qu’il faut employer.
C’est quand même assez agaçant de trouver si souvent des fautes de ce types dans les articles de presse, car elles se révèlent être des fautes de sens, et ne sont pas admissibles en provenance d’individus faisant métier de l’expression écrite.
On se gardera de commenter les manquements (trop fréquents) aux règles typographiques les plus élémentaires — comme la manifeste désinvolture avec laquelle certains « journalistes » transgressent les conventions régissant l’usage des signes de ponctutation (là aussi, ils en tordent ou en brouillent le sens).
Tout le monde a le droit de faire des fautes, sauf eux ! Ah, Ah ! Eh oui ! à quoi sert-il de faire sciences-Po (de bite) et de naître dans le 6e arr. avec une couille en or dans la bouche, si c’est pour au final bafouiller à peine mieux qu’un rappeur alpha-bête, petits scribouillards merdeux de la bien-pensance gauchiste ?
P-S : pardonnez-moi ce dérapage final : c’est que penser printemps me fait bourgeonner en marche sous le soleil de mai et me fait perler grève le front impopulaire !