Merci M. Guyénot.
Je vais juste exposer mon sentiment de lecteur.
J’ai lu "La métamorphose" à 11 ou 12 ans. C’était dans la bibliothèque familiale. Ma mère, infirmière, était très fière de le dire à ses amis. Moi, je croyais lire un roman de "science-fiction" (dans mes catégories de l’époque : je découvrais Barjavel, et les classiques d’Orwell, Huxley, Bradbury, etc.). C’était un livre triste et sans espoir, et pas très science-fictionnel ; j’ai été très déçu, et n’y ai rien compris, disons-le tout net.
Comme, ainsi que vous le soulignez, je lisais (essentiellement par Télérama) que Kakka (pardon, j’ai oublié le -f) était un auteur majeur, j’ai ouvert "Le Château" et "Le Procès" (je ne sais plus dans quel ordre).
Bref. Par réel désir de m’instruire et immense respect a priori de la chose imprimée, je me faisais un devoir de terminer tous les livres que j’entamais, même les plus abominablement ennuyeux (pour rester poli).
Mais, les deux premiers livres qui me sont tombés des mains dans ma carrière de brave petit lecteur adolescent ont précisément été "Le Château" et "Le Procès". Une fois adulte, je n’ai plus eu envie de les ouvrir.
Je les conserve par sentimentalité pour les couvertures de la collection du "Livre de Poche", années 60 (si certains en croisent encore chez les bouquinistes)
(Si certains vont encore chez les bouquinistes).
Merci M. Guyénot, pour votre analyse de ces œuvres (et tout votre travail).