Quel contraste.
Nous, les humains, sommes à l’abattoir sur cette planète. Du bétail pour le 1 % obscène. Nous sommes de la viande élevée pour consommer (l’Occident + les franges aisées des BRICS), et/ou accomplir les basses tâches que les robots n’accomplissent pas encore (le monde entier). Les chômeurs inutiles, de plus en plus nombreux, sont tenus en laisse par des allocs (j’en suis un).
Gazés par épandages secrets, mais manifestes, de haute altitude, nourris au fluor pour fabriquer plus de consentement si jamais les medias ne suffisaient pas.
Il n’en reste pas moins que la planète n’est pas infinie.
On compte tous les animaux d’élevage ; et les mammifères sauvages (une paille dans la quantité de la diversité du vivant) ; les cétacés et la famille des pieuvres, grands candidats au titre d’espèces sentientes et intelligentes (à égalité, mais différemment, avec les grands primates) ; les espèces sous-marines - toutes celles non découvertes - ; les insectes - et tous ceux non encore découverts - ; le règne végétal - oui, toi aussi petit brin d’herbe arrogant - ; et même nos poteaux extraterrestres, ni végétal, ni animal : les champignons, dont on se demande toujours ce qu’ils sont venus faire ici ?
Alors oui, l’homme est incapable de protéger son semblable et l’exploite comme un esclave. Techniques de domination, torture, oppression, lavage de cerveau.
Mais, il serait beau et utile à tous, justement pour freiner les prédateurs capitalistes privatisateurs de tout, de l’air et de l’eau, que tout le monde prenne conscience qu’ils sont dans la même galère que tout ce qui vit sur cette planète.
Et qu’un poulpe mérite autant de respect qu’une belle Montbéliarde (mes regrets à Marlène Schiappa), une mouche auatnat qu’un chapon de l’Ain.
Et je suis un défenseur de la blanquette de veau. Je voudrais juste que, puisque c’est désormais possible, il soit traité comme un animal, pas comme une paire de Nike.