Macron vient de légaliser la délinquance
8 mars 2018 05:45, par MivilleC’est très simple : les prisons sont désormais réservées en priorité aux auteurs de délit d’opinion, et non plus de délinquance armée. Le propre des régimes totalitaires en cours d’installation n’est pas vraiment d’instaurer un contrôle des armes et de leur utilisation mais bien au contraire de devenir en pratique plus laxistes en la matière (sans cesser d’être sévères en théorie) tant qu’il s’agit de la masse des délinquants de droit commun, pour faire porter tout l’appareil de surveillance et de répression sur les fautes idéologiques. Une autre caractéristique est de faire comprendre à la délinquance de droit commun qu’on lui donnera le droit tacite de se livrer à ses petites opérations d’extorsion pourvu de viser aussi par elle un certain nombre de cibles désignées par le pouvoir profond.
D’où l’erreur monumentale des partisans américains actuels de la liberté de port d’arme : les armes financièrement à la portée des simples individus ne sont d’aucun secours contre celles de l’état profond et des grandes sociétés privées, par contre elles sont de la plus grande utilité pour les individus les plus à même de collaborer avec un régime autoritaire contre les gens modestes qui ne prendront jamais l’initiative d’en porter n’en ayant ni l’argent ni l’énergie à moins d’abandonner leur gagne-pain pour le maquis. La plupart des actes de délinquance noire à Washington, ville qui a été peuplée de délinquants noirs à cet effet précis, sont commis à la demande de l’état américain en tant moyen de police et d’intimidation des fonctionnaires qui s’y trouvent les jours où leurs excès de zèle professionnel n’est pas du goût de leurs patrons.
Les touristes américains dans ces deux régimes autoritaires éminents que furent l’Allemagne Hitlérienne et l’URSS Stalinienne étaient frappés non pas par le contrôle très rigoureux de toute arme d’auto-défense, mais au contraire par la facilité avec laquelle non seulement le militant du pouvoir mais le simple mauvais garçon ou personnage un peu louche pouvait se faire accorder des permis de port d’arme et commettre de graves écarts sans subir des peines trop sévères, au contraire des dissidents par les idées ou par les écrits.