La bureaucratie française, une œuvre d’art
24 juin 2017 20:35, par SherlockOn n’arrête pas de causer de la fiscalité écrasante mais rares sont ceux qui proposent des solutions adaptées au problème. En voici une très efficace et farpaitement légale.
Contrairement aux idées fausses répandues par nos chers dirigeants (la vignette automobile, par exemple, avait été justifiée par un reversement au profit des personnes âgées, hospices, ou je ne sais quoi, qui ne s’est jamais produit), les impôts et taxes servent à payer les intérêts de la dette et les fonctionnaires, y compris bien entendu ceux de Bercy. Et encore, pas une fortune, hormis le sommet de la pyramide administrative.
On pourrait imaginer qu’une partie de ces revenus fiscaux bénéficie aux ménages privés (allocs, RSA) mais ce n’est que leur rendre une infime partie de ce qu’on leur a tapé entre fiscalité directe et indirecte.
Donc en théorie, s’il n’y a plus d’impôts rentrant dans les caisses, l’administration devrait s’effondrer sous son propre poids et les fonctionnaires disparaître. Physiquement, vu qu’ils sont pour la plupart incapables de subvenir à leurs besoins (travailler manuellement, construire une maison, planter des choux, etc).
D’aucuns objecteront immédiatement que l’administration ne se laissera pas faire, inventera de nouveaux prélèvements pour survivre, fera usage de la force pour se payer sur le dos des contribuables. C’est vrai si ces derniers sont présents mais... imaginez qu’on se tire à l’étranger pendant un an ou deux, pour retourner après l’hécatombe. C’est une solution légale, sans doute coûteuse à court terme mais présentant un potentiel d’efficacité redoutable sur le moyen terme.
Plus de fonctionnaires, plus de code administratif, on pourrait enfin remettre à plat cette usine à gaz, créée par les fonctionnaires à l’usage des fonctionnaires, qu’est devenue cette parodie de république. Je fais partie de ceux qui ont déjà eu la bonne idée de s’installer à l’étranger, loin de cette UE en implosion économique et d’une fonction publique qui n’est plus au service du citoyen depuis lurette. Elles couleront plus rapidement si nous sommes suffisamment nombreux à agir. C’est une simple question de masse critique et, compte-tenu de la situation (dette et fiscalité sans cesse croissantes), on n’en est pas loin.
Une autre option consiste à grogner avec impuissance.