Et bien, vu la quasi-haine dans les commentaires, on est mal barrés.
Il est évident que nombre de boulangers se sont mis à chercher la facilité en pondant de la merde, revendre du surgelé, et se sont tirés une balle dans le pied par la même occasion. Idem pour les patronnes désagréables à l’accueil des magasins ; j’ai été ouvrier pendant des années dans des boulangeries dans plusieurs régions de France, j’en sais quelquechose.
Mais arrêtez, bordel, de mettre tout le monde dans le même sac. Je le répète, aujourd’hui il faut avoir des gammes de malade dans les magasins, moi je m’en tiens à une gamme assez restreinte, faite à 100% maison et sans la moindre "saloperie" dans mes pâtes ; mais il y a toujours des casse-couilles, condescendants, pour me signaler que "mes pains ne sont pas assez variés", "que je devrais faire ci, faire ça".... c’est quoi le truc ? je bosse 60h hebdo en faisant ce que je fait déjà, il faut donc que je passe à 70 ou 80 h ? sinon je suis une feignasse ? venant de gens en général aux 35h, comme la plupart de ceux qui viennent hurler ici, c’est assez hallucinant.
Ensuite, la vente en boulangerie, c’est un taf de patience et vaut mieux être adepte du stoïcisme. Entre la prof à la retraite qui te questionne pendant 3 heures sur ton type de pain, le primaire qui ne s’est toujours pas adapté à l’euro, ceux qui te parlent mal... venez gratter avec moi les gars, tous les dimanches, à 3 h du mat, les jours fériés idem, les congés inexistants sinon je coule car le RSI pompe tout, venez, pour voir. Je vous donne moins d’un mois avant qu’on ne vous retrouve pendus à l’arrière du fournil.