Et pendant ce temps, l’affaire Ferrand est gentiment écartée par le parquet. Quelle renouveau soudain ! Quelle affaire ? Vous avez vu une affaire ? Alors qu’il y a manifestement matière à poursuites. L’affaire est grave : il y a enrichissement personnel d’un dirigeant de mutuelle (encore une au sein de laquelle les francs-maçons doivent abonder qui ne vont surtout pas porter plainte !) dont on veut nous faire croire qu’il a agi pour le plus grand bien des adhérents. Si le parquet est à ce point incompétent pour qualifier les actes commis par Ferrand et son épouse (et peut-être quelques complices, notamment au niveau bancaire) monsieur le très honnête nouveau ministre de la justice ne pourrait-il pas faire étudier le cas par des juristes indépendants (il suffirait de confier une mission à plusieurs cabinets d’avocats réputés, voire même si cela est trop coûteux, aux enfants étudiants en droit de plusieurs parlementaires de divers bords !) pour avoir une idée plus précise de ce que l’arsenal juridique actuel permettrait en termes de poursuites pénales. Abus de confiance ? Abus de biens sociaux ? Détournement de fonds ? Et les adhérents de cette mutuelle ne pourraient-ils pas se grouper pour porter plainte ?