Tous les cons de bobos sont des ignares fiers de l’être. Ils passent leur vie à consommer la fine fleur de ce qui se fait, c’est rassurant. Sur 1000 fabriquants de mouchoirs ou de bérets, quand il n’en reste plus qu’un le bobo s’en fout puisque pour lui rien ne change, même si le 99% de la production est détruite il reste toujours 1%. C’est pas grave !
Quand l’école produit des débiles mentaux mais que l’élite des mathématiciens demeure pour être lauréats à la médaille Fields, c’est pas grave !
Quand la pâtisserie se fait décimer par l’industrie qui pénètre absolument tous les secteurs du marché grâce au laisser-faire de l’Etat, quand les matières premières sont issues de fermes agro-industrielles dégueulasses, quand la pseudo-recherche inféodée au Rendement « optimise » les semences, avec tout l’arsenal juridique aux ordres afin de criminaliser toute résistance paysanne et artisanale, c’est pas grave !
Il reste toujours les concours !
Certes, au moins on représente dans un monde « matriciel » de représentations, d’images, mais en l’occurrence la représentation cache les ruines de la logique pathologique d’accaparement du meilleur et de destruction du reste.
Quelqu’un a dit que la compétition avait tout détruit, et c’est vrai. Avoir un champion ne sert à rien quand il n’y a plus d’armée, sauf pour entretenir des illusions. A une époque pas si lointaine, tous les pâtissiers avaient un niveau comparable à celui du champion. Ils nous ont eu dans l’ensemble même si nous avons survécu par le haut.